PREMIER ALBUM
"MA PEAU"
SINGLE ET CLIP "Larmes"
En avant première sur HEXAGONE
Single disponible ici : https://bfan.link/larmes
SINGLE ET CLIP "Ma peau"
En avant première sur HEXAGONE
Single disponible ici : https://bfan.link/ma-peau
"JeanneMarie explore les formes nouvelles d’une chanson qui se découvre des contours infinis.
En nous désignant des horizons vocaux insoupçonnés, ce duo sublime s’annonce plus que précieux. Incontournable même."
Voix & composition : Jeanne Barbieri & Marie Schoenbock
Arrangements : Jeanne Barbieri, Grégory Dargent, Marie Schoenbock et Rémi Studer (Mère)
Instruments & réalisation d'album : Grégory Dargent
Prise son & mixage : Manu Le Duigou
Mastering : Pierre Vandewaeter
Gravure vinyle : François Terrazzoni
Photos et vidéos super 8 : Grégory Dargent
Graphisme : Joël Christophe
Label : Machette Production
Distribution : Inouie Distribution
Booking & Production : Le Pied Baladeur
Presse : Flavie Rodriguez
Sur son premier album, Ma Peau, JeanneMarie révèle une intimité, des joies et des doutes avec un propos très engageant, sensible et facétieux.
Malgré les contraintes du réel et les questions existentielles (« Visages couchés »), la vitalité l’emporte toujours. Le désir aussi (« Déchiffre-moi »), vibrant. Balayés les « Insomnies » ou l’asthme (« Asthmatique »), le corps, mis en sommeil, à nouveau s’éveille (« Ma peau »), il reprend vie : il appelle à une nouvelle danse, et la peau frémit.
Le duo nous le susurre avec un sens inné de l’épure, leurs voix soulignées par une guitare envoûtante ou une boucle électronique veloutée. Jeanne Barbieri et Marie Schoenbock le font avec une approche sensorielle qui s’appuie sur une réelle exigence textuelle. En effet, on sent chez elles une vraie gourmandise pour la poésie de mots enlacés. Dans le dialogue qui naît de leurs écritures respectives se crée une cohérence singulière ; celle-ci renoue avec l’essence même de la chanson : donner à entendre le sens et s’ancrer dans la puissance de l’instant. Au bout, l’on trouve l’émotion, fulgurante et charnelle.
Chez JeanneMarie, il y a du Dick Annegarn dans l’adresse directe, sans fard, des situations relatées, du Brigitte Fontaine des débuts avec ce joli grain de folie, plus mesurée ici, du Bertrand Belin aussi quand il réduisait ses compositions à leur forme la plus dénudée, du Joni Mitchell en français dans l’expression pure des sentiments et même du Meredith Monk, quand elle décrivait par le chant l’étendue des contrées du Nouveau Monde.
JeanneMarie explore les formes nouvelles d’une chanson qui se découvre des contours infinis. En nous désignant des horizons vocaux insoupçonnés, ce duo sublime s’annonce plus que précieux. Incontournable même.
Emmanuel ABELA, rédacteur en chef de la revue Novo